Les macarons et moi
J’aime infiniment les macarons et ce depuis belle lurette. Rien n’est meilleur que ces disques sucrés qui en deux bouchées vous ravissent le palais. Le craquant subtil de la croute, la douceur du cœur. Le ravissement du palais qui définit les saveurs mystérieuses contenues dans le palet et croquées avec délectation.
Je les goûte tous, pour peu qu’ils aient un aspect correct ; petites pâtisseries de province, congelés de Picard…mais le nirvana se trouve à Paris : Ladurée ou Pierre Hermé, mon cœur hésite.
Un ami est venu passer les fêtes de Noel avec nous et souhaitant nous faire plaisir nous a offert des boites ‘gigantesques’ des deux maisons afin que l’on puisse, à loisir, comparer.
Voilà le bonheur amical : savoir qu’il a volé de son temps, déjà chargé, pour faire la queue à la boutique et nous emmener ces douceurs.
On était à la fin d’un repas copieux et piochant ici et là je me surprenais à hésiter entre le foie-gras chocolat, la rose, la vanille du Mexique, le wasabi-pamplemousse, la truffe blanche-noisette ou le fruit de la passion….
Rien de concluant quant à départager ces deux enseignes ; les saveurs sont sans aucun doute plus élaborées et sophistiquées chez Hermé mais les gouts classiques sont admirables que ce soit chez l’un ou l’autre.
La douceur de l’amitié….