Formules...
Robe déstructurée couleur ‘cardinal’ de Corinne Sarrut, mousseline en deux épaisseurs avec un effet d’applications sur le devant, bretelles simples, et un très léger effet de transparences sur le bas de la jupe. Dos fermé avec de petits boutons de nacre.
Mules dans les tons de rose.
Boucles d’oreilles longues Delphine Nardin, avec quelques pierres translucides. Cheveux lâchés.
Je n’ai jamais été attirée par la littérature asiatique jusqu’à ma rencontre fortuite, il y a quelques années, avec Yoko Ogawa (japonaise). J’ai lu quelques-uns de ses livres et c’est toujours la plongée dans un univers sensuel et menaçant, dans des histoires cruelles, initiatiques (sexualité, sacré, eau, mort..).
Elle est la maître incontestée de l'étrange et de l’inconscient; ses romans sont basés sur le goût du morbide et la fascination du mal ; son écriture est poétique, précise, ses personnages se meuvent toujours à l’économie, leurs réactions sont évoquées et laissent au lecteur la place de la suggestion ou du rêve. Aucune solution, juste des allusions, la perception d’une histoire qui continue dans notre souvenir.
Le dernier titre paru est ‘La formule préférée du professeur’, qui raconte le lien entre une aide ménagère (et son fils de dix ans) et son patron, un vieux mathématicien à la mémoire défaillante.
Mais, je pense que son roman le plus marquant est ‘Hôtel Iris’, personnages pervers, une adolescente et son extrémisme inavouable pour le plaisir, un érotisme morbide, un vrai ‘choc des mots’ et surtout des émotions.