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Falbalas et coquetteries

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12 mai 2012

Boîtes et surprises!

La Poste est passée ce matin. Elle a déposé devant ma porte mon paquet surprise. Ma boite My Little Boxdu mois.
IMG_3314Cela fait quelques mois que je reçois ces petites boîtes qui sont devenues très mode en France après avoir essaimé dans les pays anglo-saxons. Le principe est le suivant : vous vous abonnez à la livraison d’une boîte contenant des produits miniatures dont vous ne connaissez rien avant l’ouverture. Et ça marche ! C’est un moment personnel : ouvrir et découvrir les petits plaisirs gratuits que je pourrai utiliser tout au long du mois.
Je suis abonnée à deux séries : Little Box et Jolie Box. Les deux sont très abouties et malgré les différences –l’une est très girly parisienne (Little Box) l’autre très chic glamour (Jolie Box)- les deux m’apportent le même lot de joyeuses surprises.

Je dois dire que malgré mon côté modeuse j’étais très méfiante face au concept car je craignais le côté ‘échantillons gratuits’, pas gratuits. Ce n’est absolument pas le cas pour ces deux marques. Je n’ai jamais eu d’échantillons mais plutôt des miniatures conséquentes ou même de vrais produits. Les boîtes se sont sophistiquées et ont reçoit des produits ciblés (questionnaire sur le site) et c’est un réel avantage ; ainsi, je reçois des produits adaptés à ma peau ou à mon âge et pas des gloss teenager dont je n’aurai pas l’utilité.
IMG_3321My Little Box de ce mois est ciblée ‘Festival de Cannes’ : des marques partenaires Elnett, L’Oreal, etc. Un coque pour iPhone, l'aumonière en tissu exclusif, des petits cahiers remplis de conseils beauté. Aucune ambigüité : le but c’est de vous faire découvrir de produits que vous achèterez ensuite. Et il m’est arrivé de le faire.
J’ai ainsi découvert les produits Christophe Robin (produits pour cheveux) qu’il est impossible de se procurer dans la région. Je suis devenue adepte et je commande par internet. J’ai aussi été séduite par les produits Darphin que je connaissais juste de nom sans avoir la curiosité d’acheter ; j’ai acheté un de leurs produits visage. Et découvert en avant première une huile fantastique de chez Caudalie que j’achèterai dès sa sortie officielle.

Bientôt, je recevrai la boîte plaisirs de cuisine…..si, si !!

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22 décembre 2011

Tangos improbables

MelingoJe ne suis pas vraiment ‘musiques du monde’.
La morna me laisse froide, les chants traditionnels lapons m’inquiètent,
je supporte Amalia par atavisme sauf que…..il y a Melingo.  

Ses tangos chantés sont sidérants de beauté.
Impertinents et sensuels, parfois d’une rudesse surprenante.
J’écoute cet artiste depuis quelques semaines et je suis enveloppée par ses mélodies et surtout, surtout sa voix incroyable. Rauque et parfois vibrante à souhait.Son dernier opus ‘Corazon & Hueso’ est parfait pour un
cadeau de Noel  de dernière minute.

Laissez-vous aller…..

28 août 2011

La loi des séries

Non vous ne voyez pas double, ni triple. Après une bataille âpre j’ai réussi à acheter 3 paires de sandales Castaner sur Vente Privée lors de leurs soldes monstres d’été.

CIMG9249J’explique le jeu : on se connecte, on prend tout ce qu’on peut en un minimum de temps et ensuite on trie son ‘panier’.

Dit comme ça, ça à l’air simple, mais cela ne l’est pas. C’est très stratégique car dès le début tout est « épuisé » et beaucoup lâchent  certains produits au fur et à mesure donc il faut rester avec un panier actif pendant longtemps –alors qu’au bout de 15 minutes- il se vide automatiquement. C’est pire d’essayer de prendre des chaussures car j’ai une taille très commune : du 38.

L’année dernière je n’avais pas compris le système et je n’avais rien acheté. Cette année j’ai réussi à faire quelques emplettes intéressantes.

Je dois dire que c’est un investissement en temps récupéré dans les prix bradés. J’ai eu les trois paires pour un prix imbattable : moins cher qu’une seule paire !

J’avoue une préférence pour la  verte, mais la noire est classique et la crème parfaite avec un vernis foncé…..oui, je sais…. :- )

26 août 2011

La délicatesse de Odilon Redon

 

le jour

 

 



 

 

J’avoue que je connais très mal Odilon Redon. J’avais vaguement lu son nom dans mes nombreux livres sur l’art mais sans m’y intéresser vraiment.
Et puis voilà qu’il est partout : Paris et –plus près- Montpellier. Alors c’est l’occasion de découvrir ; mais comme je ne fais jamais les choses ‘comme les autres’ ou plutôt je les fais souvent à ‘ l’envers’ j’ai commencé par « Fontfroide ».

Odilon Redon était un ami intime de la famille Fayet (Béziers) et ils lui ont commandé quelques panneaux pour leur bibliothèque privée. Dans une abbaye. Celle de Fontfroide. Vous savez bien, ce siècle où les gens aisés invitaient des pianistes et des peintres pendant les mois de villégiature estivale à profiter de leurs ‘maisons’, qui dans ce cas précis est une habitation du XI siècle. A l’occasion de la mise en valeur de ce peintre au Musée Fabre on peut visiter exceptionnellement  cette pièce privée, par petits groupes et sur réservation.

Après avoir passé la journée à visiter ce domaine –privé et toujours dans la famille Fayet- on est accueillis par une excellente guide qui nous fait découvrir ces panneaux. Ce sont deux murs qui se font face et opposent deux thèmes : la nuit et le jour.
Une composition en triptyque avec des panneaux plus petits aux extrémités effectués en atelier parisien et précédant le travail in situ des panneaux centraux. Un travail très fin sur la symbolique du lieu.

Le panneau sur ‘Le Jour’ est l’image de la nature environnante, foisonnante et dure associée à ses personnages mythologiques récurrents et à une faune et flore  allégorique.

la nuitLe panneau ‘La Nuit’ est celui qui m’a le plus touché ; sans doute parce qu’il fait partie de ses fameux ‘noirs’ (il avait déjà quitté cette période mais voulait faire plaisir à M. Fayet qui les collectionnait). Des personnages, des figures, des anges, un monde foisonnant qu’on a envie de regarder longtemps tellement il est riche. Le panneau ‘parisien’ de droite de ce thème est peint dans des tonalités inhabituelles –chez ce peintre- dont un vert presque fluorescent associé à un rose pâle.

Il a exécuté trois autres petits panneaux qui se placent au-dessus de la porte et qui sont délicieusement peints avec  des fleurs. Le panneau central est un personnage nous intimant le silence par un geste que tous nous reconnaissons : l’indicateur sur les lèvres.

Le silence d’un moment exquis.

Nota : les photographies sont interdites

16 mars 2011

Dandy Girl

KerenAnn_101J’aime écouter Keren Ann. Je l’ai découverte lorsqu’elle côtoyait Benjamin Biolay et depuis je suis sa carrière de compositrice avec intérêt.

Malgré le nombre d’albums solos et de collaborations elle n’a jamais explosé comme lui. Quel dommage et je lui souhaite d’être une vraie révélation

Son album « 101 » est dédié à son père qui vient de disparaître et pourtant point de tristesse dans cette musique ; bien au contraire. C’est parfois folk, parfois pop.

Elle a trouvé le juste mix pour que l’écoute soit parfaitement agréable.
C‘est un voyage musical auquel elle nous invite, un voyage sans concession léger et futile.

La totalité des morceaux est chanté en anglais émaillé de cordes, chœurs et cuivres aériens.
En guise de pochette, une photo curieuse en noir et blanc, flingue à la main et coupe au bol.

Et 101 comme la route 101 aux États-Unis, le psaume 101 de la Bible, le building 101 à Taipei, son nom en numérologie....

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16 mars 2011

Femina : le choc et l’émotion

tiger_mondinoJ’ai parfois des fulgurances d’achat un peu curieuses. Dans ce cas précis j’ai été interpellée par l’accoutrement étrange du personnage sur la boite du CD. Et je scanne le code-barres afin d’écouter le style musical. Deux minutes et j’ai immédiatement acheté avec l’envie de me retrouver chez moi et de l’écouter au calme.

L’auteur, compositeur et chanteur est « The Legendary Tiger Man » autrement dit ‘Paulo Furtado’, un portugais cosmopolite qui voyage nonchalamment autour du monde et utilise son talent d’une manière piquante. Il  s’est crée un personnage de super-héros atypique et presque inquiétant.

Tous les morceaux de cet album « Femina » sont soit des reprises, soit des duos avec voix féminine et tous ne sont pas parfaits mais certains sont vraiment magnifiques. Une belle voix qu’il marie avec celle de Cibelle, Asia Argento ou Maria de Medeiros. C’est rock et romantique. Mélodieux et intense.

On est là dans le secteur du chanteur ‘alternatif’ qui fabrique et donne à écouter des petits morceaux fantasques qui s’écoutent avec un plaisir redondant.

12 février 2011

L'Imprévu

Circonstances : déjeuner en famille

L_Impr_vu_005Le soleil sur la place d’Assas et la ‘Fête de la Truffe’ qui l’anime.
Quelques personnes déjà attablées nous donnent l’envie de profiter de ce beau temps et de nous attabler à « L’Imprévu » ; las, tout est déjà réservé.
On nous propose le ‘patio’ car ‘on a replié la bâche et c’est très agréable’.  C’est même particulièrement agréable : à l’abri des regards et au calme, tout en permettant de profiter de la lumière vive du soleil méditerranéen.

Décoration vaguement branchée, accueil souriant et affable. Les tables sont occupées par des familles animées, des copines rieuses, des hommes discutant auto-moto.

Ils s’accordent à l’événement du weekend et on nous propose un ‘menu truffe’. Nous déclinons, et prenons à la carte.

L_Impr_vu_002‘Petite Fille’ prendra une entrée : assiette de charcuterie et une assiette de pâtes pour compléter (ils ne servent pas de frites ! malheur !!) .
Le ‘velouté de champignons aux ravioles de Romans’ d’Homme est parfait et quant à l’assiette de charcuterie -accompagnée de roquette craquante- elle est tellement gigantesque que l’on se la partagera à trois !

Le service me semble long entre l’entrée et le plat, mais à peine cette idée infuse chez moi, que la jeune fille qui s’occupe de notre table vient nous dire qu’elle a oublié de lancer la commande du plat. Faute à moitié pardonnée…

L_Impr_vu_004Mon ‘Risotto végétarien’ a une odeur agréable, est servi à ma grande surprise avec des petits légumes, craquants et juteux. C’est vraiment excellent.
Homme déguste des rognons qui lui semblent bons…(beurkk !).

Il fait une fixette sur un portrait de Xavier Conde placé au mur et qui, je l’avoue, semble incongru. C’est la touche ‘nîmoise’ mais en avait-on besoin ?....
Le patio sert de lieu d’exposition et nous devons regarder des peintures abstraites aux couleurs chaudes. C’est sans aucun intérêt et c’est dommage car le lieu semble agréable pour proposer un choix bien meilleur.
Il faudra qu’un jour je pense à faire un papier sur ce qu’on nous propose -impose- aux murs des restaurants. C’est très souvent d’une laideur crasse.

Trois espaces, trois ambiances différentes entre la terrasse, le patio et la salle, c’est ambiance ‘côté sud branché’ sans esbroufe.
Au fond de la salle on peut voir la zone cuisine, ou s’affairent trois personnes. C’est calme et propre. Un commis découpe de la salade, (visiblement fraiche et ne sortant pas d’un plastique) et des morceaux de ‘vrai’ fromage.
Il semble que le cuisinier en chef, Laurent Brémond, ait travaillé chez Bocuse –photo à l’appui- et on sent chez lui le vrai plaisir de proposer une cuisine à la patte moderne, sans faux-semblants de verrines et espumas diverses qui semblent, aujourd’hui, l’apanage des restaurants -déjà- dépassés.

Le dessert que Petite Fille prend est délicieux : fondant au chocolat. Encore une fois c’est une vraie part, qu’on peut partager. Surprenant.

C’est une cuisine simple et bonne. Je ne peux pas mieux dire.

Homme a payé 60 € pour ce repas à la carte pour trois personnes avec deux verres de vin. Rien à redire.

Ardoise midi et soir à 19 (entrée+plat+dessert) et 16 € (entrée+plat ou plat+dessert) avec le café.

 

Le + : Service attentionné, branchouille
Le - :
Leur site est catastrophique

L’Imprévu
6, Place d’Assas / Nîmes
04 66 38 99 59

Fermé le mardi soir et le mercredi toute la journée.
Ouvert le dimanche. Horaires : 12h - 14h30 et 19h15 - 23h.

 

6 février 2011

Chant aérien

Siagnes_obel1 vous avez envie d’écouter de l’excellente musique, achetez l’album d’ Agnès ObelPhilharmonics ».
Elle est danoise et blonde. Quel lieu commun !!
Ce qu
i l’est moins ce sont ses admirables mélodies dont elle est l’auteur, la compositrice et bien sûr l’interprète.

L’album tourne en boucle depuis cet automne et je ne m’en lasse pas. C’est une émotion qui ne s’éteint pas à l’écoute –un peu comme Melody Gardot.
Je suis à chaque fois émerveillée par l’extraordinaire singularité de chaque morceau, on sent une femme rare et troublante qui nous enchante avec des musiques sophistiquées.

Puis -je proposer le terme de musique ‘climatique’....
Riverside
, bien sûr. Mais aussi le délicat Louretta.

4 février 2011

La Marmite

Circonstances : déjeuner avec collègues

fa_adeQuelques personnes dehors qui prennent l’apéritif, un homme qui s’en va en criant ‘C’est plein’. De bons augures. 
On a pris la peine de réserver et une jeune femme nous fait nous assoir. Des tables en zinc, des chaises en bois et mon regard accroche la peinture des murs qui n’a plus rien de récent. La décoration du lieu est sommaire. J’ai toujours pensé qu’on pouvait  faire joli avec peu de moyens mais là il n’y a eu visiblement aucun effort de côté-là. C’est disparate et sans goût.

Un bon point : aussitôt assis on nous amène une bouteille d’eau plate, bien fraîche, sans qu’on ne le demande.
Il y a une formule unique à midi : entrée, plat et dessert pour 12 €. C’est vraiment pas cher et j’ai hâte de vérifier ce qu’en disent certains,  un bon rapport qualité prix et des  plats du marché. 

La_Marmite_001Dans cette "formule-midi" tout est imposé mais, si on hésite sur le choix, on nous propose gentiment quelque chose d’autre.  Le soir c’est une ardoise à choix multiples (22 €).
En entrée, une salade verte avec un chèvre chaud : la salade verte a été coupée en cuisine, vinaigrette classique ; une tranche de pain avec un morceau de chèvre légèrement chaud.
Le serveur a oublié qu’on servait les femmes d’abord. Ne chipotons pas, c’est ‘à la bonne franquette’. 

En plat on nous propose une rouille ; je préfère prendre un morceau de bœuf- très tendre, cuisson bien réussie, accompagné de frites. On ne m’a pas proposé d’autres choix pour l’accompagnement -ce qui est dommage- mais les frites sont excellentes, servies coupées, avec un peu de peau. La portion est correcte et la rouille de mes collègues semble correspondre à leurs attentes.

La_Marmite_002Un monsieur attablé à côté de nous, nous explique que le choix change chaque jour et qu’il vient très souvent. La salle est petite, les tables très proches les unes des autres et personne ne peut avoir de conversation sans hausser le ton. C’est vite extrêmement bruyant et il devient pénible d’assumer une conversation au-delà de son voisin immédiat.
On a le choix entre crêpes et compote de pommes pour le dessert. Les crêpes sont servies froides -sacrilège !! et ma compote de pommes est absolument fade.

Je fais un tour aux toilettes, des boites à œufs en plastique coloré accrochées au mur me laissent interloquée. C’est propre, avec quelques toiles d’araignée au plafond. Dans un coin un spray Casino à la lavande…..
Le prix est correct mais la cuisine proposée est sans réel intérêt. Je me pose encore la raison de ce relatif succès.

Le + : Service rapide et bon marché
Le - : Cuisine fade, bruyant

La Marmite
6, Rue de l’Agau / Nîmes
04 66 29 98 23

Réservation conseillée
Fermé le dimanche, le lundi et mardi soir.

29 janvier 2011

A la recherche de la photographie parfaite

Il a insisté. Vraiment insisté pour qu’on aille voir l’exposition d’Heinrich Kühn (1866-1944) au Musée de l’Orangerie. Quelqu’un qui a une si jolie écharpe Paul Smith, aux rayures de tons doux, ne peut avoir que du (bon) gout.
Et puis il était prévu qu’on aille au Jeu de Paume. Alors, on a décidé Homme et moi, d’y faire un petit tour. Un passage obligé dans les magnifiques salles présentant deux séries de Nymphéas. S’immerger dans la couleur et s’apaiser. Un aquarium de teintes. Moment délicat.

Kuhn_vertDescendre et découvrir le fameux photographe. Qui m’était totalement inconnu avant que P. prononce son nom devant nous et nous en dise quelques mots élogieux. Ignorante béotienne!!!

Déambuler et avoir une vraie révélation. Au-delà d’une forme technique qu’il a poussée à son paroxysme, cet homme était un véritable poète de l’image. Il était d’une veine ‘pictorialiste’ considérant que la photographie était un Art. L’essentiel était dans la forme, la lumière et la recherche éperdue des gradations, des ‘valeurs’.

Quelques photos d’extérieur -des paysages- sont étonnantes car elles sont susceptibles d’être prises pour des peintures. Un travail singulier sur la couleur, le rendu du grain qui permet cet effet surprenant. D’une beauté à couper le souffle. Je me suis perdue pendant de logues minutes dans un paysage vert (et jaune et blanc...).
C’est vraiment un travail atmosphérique, presque ‘impressionniste’.

Kuhn_noir

D’autres séries, en noir et blanc, sont remarquables par leur composition.
Le sujet est souvent familial et je remarque avec effarement que pour avoir des images de cette qualité, de cette ‘sensibilité’ il a contraint ses enfants, sa femme et sa maitresse à de longues séances de pose.

Pour obtenir cet effet de masse(s) qu’il affectionnait, de contrastes violents.

Un moment passé dans le silence compassé de ces salles et qui m’a enrichi. D’émotions.

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